AFPA (pas) bien pour les chomeurs.

Certains le savent déja, je suis en pleine reconversion, ma dernière grosse expérience m’ayant laissé un goût très amer, j’ai décidé de repartir sur un secteur proche de mes études et qui recrute encore car assez pointu : la paie.
Je m’inscrit pour une formation Gestionnaire de Paie, me donnant un titre professionnel de Niveau III équivalent a un bac+2, youpi.
Après avoir passé avec succès les obstacles qui s’étaient dressés sur ma route (et qui ont fait l’objet d’un autre billet d’humeur), je suis entré en formation le 1/O9/2014 a l’AFPA de Vénissieux(69).

Rendez vous donc le 1/09, avec un foule d’autres personnes. Rapidement débordé le personnel de l’AFPA nous parque dans une salle de repos, le temps de récupérer les listes et d’attendre les retardataires.
Finalement, il y aura deux groupes pour cette formation Paie, je comprend vite qu’il y a un groupe de stagiaires venant via le Fongecif (personnes en activité) et un groupe Pole-emploi, qui sera le mien.
On nous guide jusqu’à une salle qui sera notre salle pour les 6 mois a venir.

Et c’est la que ça commence a déconner, la salle est vieille, les ordinateurs pour la plupart anciens avec de petits écrans, posés sur des tables de cantine avec des chaises inconfortables et très mal adaptées pour une utilisation soutenue tout au long de la journée. Donc premier sentiment de faire partie du groupe « a part »

La formatrice est nouvelle, embauchée en CDD pour l’occasion, mais soit, elle a l’air de maitriser son sujet. Pas de chance, elle quitte le poste 2 semaines plus tard. Ce qui fait que nous nous retrouvons sans formateur pendant 2 semaines environ, les autres formateurs venant ponctuellement nous filer un coup de main, sinon nous serons laissés a l’abandon, pardon « en autonomie » selon le jargon de l’AFPA.
On nous recrute finalement un nouveau formateur, qui n’avait de formateur que le titre, totalement incompétent, dépassé, et incapable de communiquer ou transmettre un quelconque savoir. Après 1 semaine d’aléas et de prises de bec avec la direction de l’AFPA, cette personne nous quitte également.
Retour a la case « Abandonomie », le temps de trouver un autre formateur.
Dans l’intervalle, le tableau tombe du mur, les ordinateurs tombent en panne, toujours ce persistant et sournois sentiment d’être a l’abandon et de faire partie d’un groupe dont on ne sait quoi faire.
Surtout quand on va voir l’autre groupe, qui bénéficie d’un formateur fiable, et surtout de très bon équipement tant informatique que mobilier, surtout de vraies chaises qui ne font pas mal au dos ni a une autre partie de mon anatomie.

Le nouveau formateur arrive enfin, présenté par ses collègues comme quelqu’un de « super ». Super quoi on ne sait pas, en tout cas pas pour l’instant. Il est brouillon, et a du mal a transmettre son savoir. Sans compter qu’il doit vérifier sa réponse avec ses collègues a chaque question.

Le tableau n’est toujours pas réparé, certains ordis toujours HS et l’imprimante décide de rendre l’âme.

Le sentiment pour l’instant : Une formation au rabais qu’on veut faire passer pour la 8e merveille du monde, facturée au prix fort aux financeurs(donc indirectement au contribuable) et le sentiment que parce que tu viens via pole-emploi, tu as déjà raté ta vie donc on va pas se décarcasser pour toi.

On verra si le sentiment évolue durant la suite de la formation…